Frère RANDRIANANTENAINA Elie 2015- 2018

E.S.C.A (Ecole Sacré-Cœur ANTANIMENA)

« …Que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure… » (Jean 15, 16)
C’est ainsi que le Christ s’adresse à ses disciples, sans distinction. Il les appelle « amis » et non plus serviteurs. La mission d’éducateur ne peut être confiée qu’à des personnes de confiance. C’est peut être le résumé du chapitre 15 de l’Evangile selon Saint Jean qui trace d’une façon générale la responsabilité qui incombe à chacun de nous pour le succès de notre délicate mission qu’est l’EDUCATION. Après avoir fait l’expérience de la vie fraternelle avec Jésus, les apôtres partent pour partager ce qu’ils ont vécu : le fruit de l’amour, le don de soi. Si l’éducation se trouve face à des difficultés, avec une équipe bien rodée, des membres dévoués et surtout avec des anciens qui se sentent plus membres de la grande famille, nous espérons porter plus de fruit : le flambeau de l’amour, de la joie.

Et que le fruit demeure !
Comment découvrir de la joie au-delà d’un avenir qui semble incertain ? Avec la conviction de préparer les jeunes à vivre au cœur d’un monde plus juste et plus fraternel, « un bon éducateur devrait découvrir le papillon dans la chenille ». Si nous nous concentrons sur l’avenir des jeunes, nous pouvons penser à un monde nouveau où chacun se sent responsable et protecteur de la grande famille qu’est l’univers.

Le courage, l’espérance, la persévérance
Grâce à une responsabilité réciproque entre enfants, parents et éducateurs, malgré les difficultés et les problèmes quotidiens, nous pouvons espérer, avec la grâce de Dieu, que nous allons réussir !

« À cœur vaillant, rien d’impossible »
Nous devons tous assumer notre responsabilité. Cela nous vaudra de bonnes choses dans la vie et nous permettra d’avancer. Il nous faut donc avoir le courage de persévérer dans la fidélité à l’invitation du Christ : porter du fruit ! Mais quel fruit ?

Un bon arbre produit du bon fruit.
Si l’on veut suivre la consigne « … et que votre fruit demeure », cela nécessite et exige de la ténacité et de la persévérance… Soyons prêt chacun à assumer notre rôle. Affronter les problèmes actuels de l’éducation, c’est oser faire face à l’avenir. Et oser ensemble : – L’école et les éducateurs, en tant que garants d’une éducation intégrale chrétienne – Les parents, comme acteurs principaux et premiers éducateurs de leurs enfants – Les jeunes, agents de leur formation, et qui doivent être responsabilisés dès leur jeune âge pour être plus tard des témoins de l’éducation reçue.